mardi 10 novembre 2015

035-Cayara-Sucre

Samedi 07 novembre: Hostal de Cayara - Potosi - Sucre.


Hélas, même si l'on s'y sent bien, il faut quitter le lieu pour poursuivre notre voyage. Nous avons la chance de croiser Mr Soux le matin, et de discuter un peu avec lui. Il nous dit admirer Franklin et notre voyage. Nous lui remettons une carte postale avec la photo de Paris, de Franklin et de nous, il est très content et apprécie le fait que nous y ayons écrit quelques mots pour remercier de l'accueil très gentil que nous avons eu, et faire part de notre respect pour cette famille qui honore son passé.

C'est une très belle adresse, qui mérite vraiment d'être connue, et nous encourageons nos éventuels lecteurs voyageurs à y faire un tour lors de leur passage à Potosi.

Nous partons ensuite vers Sucre. Il faut repasser par Potosi, et la traversée de la ville est stressante, car ça n'avance pas, les gens roulent n'importe comment, se faufilant comme ils peuvent par la droite ou par la gauche, et l'on s'étonne qu'il n'y ait pas d'accrochage.

Les 200 km à parcourir sont 200 km d'une bonne route, la RN5, qui offre de beaux paysages, traversant tout le temps des massifs montagneux.

Nous mangeons à midi en haut d'un col, profitant de la vue. Puis nous descendons en altitude, le paysage redevient vert, les villages sont agricoles, un peu partout les familles sont dans les champs, travaillant à l'ancienne avec des outils bien rudimentaires, mais on voit bien aux maisons que cette agriculture leur procure une meilleure qualité de vie que ce que l'on a pu voir au cours des dernières semaines sur l'altiplano.

Nous arrivons à Sucre dans le milieu de l'après-midi, et nous nous installons chez Alberto et Felicidad. Ils habitent un peu plus loin et mettent cet endroit à la disposition de voyageurs comme nous, sous forme de mini camping. Il y a, en se serrant bien, trois emplacements, mais nous avons la chance d'être seuls. L'accueil est très sympathique, et nous nous installons sous un poivrier dans ce jardin clôturé de hauts murs, arboré, avec pelouse et fleurs. Nous avons à notre disposition une petite cuisine que nous n'utilisons pas car nous avons ce qu'il faut dans le camion, une petite salle de douche, un bac pour laver le linge, le wifi, et nous sommes tout proches du centre ville où nous pourrons nous rendre à pied. Nous nous y sentons bien chez nous, et sommes heureux de profiter de cette adresse bien précieuse, découverte grâce à la lecture de blogs.

Dimanche 08 , lundi 09 et mardi 10 novembre: Sucre.

Après une très bonne nuit ( nous ne sommes plus qu'à 2750m d'altitude, et on dort mieux), nous profitons du lieu et du soleil pour travailler sur internet, écrire, le blog, et faire une lessive.

À midi nous partons à pied dans le centre ville, et allons manger au restaurant, La Posada. C'est une adresse très agréable, car on mange sous les parasols blancs dans un joli patio, et le menu du dimanche est très convenable.

L'après-midi, nous parcourons les rues du centre ville que nous visitons. Sucre compte environ 260 000 hab, et est la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Nous trouvons la ville agréable, il fait très bon, et nous prenons du plaisir à parcourir son centre. Elle est inscrite depuis 1991 au Patrimoine mondial de l'UNESCO pour ses jolies façades blanches de ses églises et de ses édifices coloniaux.

Nous sommes dimanche, les magasins sont fermés, mais la ville vit. En effet, les gens se promènent, et sur les trottoirs des marchands vendent toutes sortes d'objets nécessaires à la vie quotidienne.

Il fait bon flâner, et nous flânons, profitant des bancs de la Plaza 25 de Mayo, admirant les façades, jetant un coup d'œil à celle de la première université bolivienne, Saint François Xavier. Elle fut fondée en 1624, et c'est un lieu historique puisque c'est là que fut proclamée en 1825 l'indépendance de la Bolivie, baptisée ainsi en l'honneur du Libertador, Simon Bolivar. Celui-ci laissa la présidence du pays au maréchal Sucre, son lieutenant, et la ville prit alors son nom..

Aujourd'hui, ce n'est plus la capitale, le pouvoir politique s'est installé vers la fin du XIXieme siecle à La Paz, qui s'est développée beaucoup plus que Sucre, profitant d'un boom économique dû à l'exploitation des mines. Sucre a perdu le pouvoir, mais a gardé ses façades. C'est une ville qui nous séduit, elle a du charme, et nous décidons d'y rester encore un peu, pour la voir vivre, en semaine.

Lundi, 09 et mardi 10 novembre:

Il fait toujours un temps très printanier, doux et agréable. Comme nous sommes bien installés, nous choisissons de rester jusqu'au mercredi matin et de goûter à la gastronomie bolivienne.

On profite ainsi du jardin d'Alberto et Felicidad, et de la ville toute proche. On se promène, on fait le tour des jardins publics, on va au belvédère, on flâne dans le marché central, dans les rues commerçantes, goûtant et achetant des fruits exotiques, on prend le temps de savourer une pâtisserie avec un café ou un jus de fruits frais, on s'offre de petits restos, et...on publie le blog....

 

 

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