dimanche 18 octobre 2015

017-Salta-San Antonio de los Cobres.

En suivant le Tren a las Nubes.

C'est un train de montagne, le train vers les nuages....

Mercredi 14 octobre: Salta - San Antonio de los Cobres - viaduc de la Polvorilla.

Aujourd'hui nous longeons en voiture le circuit du Tren a las Nubes, le train le plus célèbre d'Argentine. Il part de Salta par la RN51, passe par la verte vallée de Lerma, puis fait l'ascension de la Quebrada del Toro avant de passer par les ruines d'un hameau minier abandonné, traverse San Antonio de los Cobres et poursuit son circuit, passant sur le viaduc de la Polvorilla, clou du trajet.

 

Nous le suivons jusqu'à ce très touristique viaduc enjambant un canyon désertique quelques km après San Antonio de los Cobres. Et c'est au pied de ce viaduc, à 4200 mètres d'altitude, que nous décidons de faire notre bivouac.

L'ascension par la route est très spectaculaire, longeant et croisant une paire de fois les rails.

La route, longue de 180 km, longtemps très bonne, n'aboutit pas encore jusqu'au village de San Antonio, il reste une moitié de piste.

C'est de la tôle ondulée, qui secoue, et fait un nuage de poussière lors du passage d'un véhicule, sans omettre les vents de sable qui soufflent par endroits.

Le paysage est aride mais sauvage, très accidenté et très coloré. On croise peu de voitures, on longe quelques tout petits villages, très pittoresques, avec des maisons en adobe, la petite église, et l'école.

Nous rencontrons quelques rares troupeaux de chèvres ou de moutons, avec leur berger, et nos premiers lamas!

C'est pour nous vraiment une journée école, car en une journée, nous découvrons plusieurs aspects de ce que nous venions chercher dans ce pays: la montagne, les roches très déchiquetées, une quebrada très colorée, les vastes étendues, les herbes de la pampa, les hauts cactus candélabres, les villages authentiques et pittoresques, les lamas, mais aussi l'altitude à plus de 4200m et ses grandes variations de températures entre le jour et la nuit.

Si le voyage est pour nous un régal pour les yeux, c'est aussi une façon de tester notre mal des montagnes. C'est notre première ascension, nos corps ne sont pas encore habitués. Pendant la journée tout va bien, un peu d'essoufflement, un peu de mal de tête, mais c'est supportable, et supporté grâce à nos granules homéopathiques de coca.

Franklin, quant à lui, n'a donné aucun signe de souffrance, ni sur la route, ni au bivouac.

Le gaz s'est mis en route à plus de 4000m, malgré le manque d'oxygène, c'est important, car nous avons pu nous cuire le soir une soupe de châtaignes, emportée de France, et le chauffage a fonctionné. Ouf, car la nuit le thermomètre est descendu à moins sept.

Le soroche, ou mal des montagnes, s'est révélé au début de la nuit, il a fallu redescendre. 4220 m d'altitude dès le premier jour, c'était trop. Nous avons donc pris la sage décision de ne pas poursuivre notre ascension.

Jeudi 15 octobre.

Dès l'aube nous avons refait le trajet inverse vers Salta.

Durant la descente, nous avons assisté à un frottement latéral entre un camion citerne et un 4x4 à un endroit où la piste était étroite.

Voir la montagne avec le soleil du matin a été un vrai régal, et nous avons bien profité une nouvelle fois des paysages admirés la veille.

 

Retour le soir à Salta, au camping Xamena, où nous retrouvons avec plaisir nos voisins allemands, Olaf et Simone.

René est mis à contribution et installe une nouvelle version de Windows sur un de leurs ordinateurs qui ne voulait plus fonctionner.

Vidéo du Tren a las Nubes

 

vendredi 16 octobre 2015

016-Salta

Lundi 12 octobre et mardi 13 : visite de Salta


Le temps est toujours gris le lundi matin, un peu frisquet, mais lumineux. Nous partons faire une visite à pied du centre ville.

Salta est une ville très touristique, avec ses musées, ses rues piétonnes, et ses cafés en terrasse. Elle est animée, mais garde son charme. L'architecture coloniale y est bien conservée, et dans l'hypercentre les maisons sont bien entretenues.

Nous parcourons en premier le quartier de la plaza 9 de Julio, centre du coeur historique de la cité. Elle est très verte, ses hauts palmiers, ses magnolias, et ses statues, lui donnent du charme.

 

Tout autour, d'agréables terrasses de restaurants et de cafés incitent à s'arrêter. C'est d'ailleurs ce que nous faisons pour le repas de midi, et une pause café dans l'après midi. Et, agréable surprise, le temps se lève, laissant place à un beau ciel bleu, et des températures qui grimpent de façon vertigineuse. On passe de journées à 15 degrés à près de 30 degrés à nouveau!

Nous parcourons pendant ces deux journées les rues piétonnes, visitons le Museo de Arqueologia de Alta Montagna qui retrace l'expédition qui a permis d'exhumer trois momies d'enfants à 6739m d'altitude, sur le volcan Llulaillaco, domaine sacré, sanctuaire des sommets au temps des incas. Ce site archéologique est le plus élevé du monde. Photos interdites !

 

Se trouve dans ce musée l'équipement des savants, les momies d'enfants sacrifiés rituellement ( morts de froid), pour protéger les communautés vivant dans les environs de la montagne, exceptionnellement bien conservés, ainsi que des objets considérés comme des offrandes précieuses qui les accompagnaient.

Nous visitons également la cathédrale, richement décorée, avec un autel central doré, baroque.

A gauche de la cathédrale se trouve l'évêché, avec un beau balcon en bois.

 

Enfin nous visitons l'église San Francisco, dont la façade ocre est exubérante.

Nous flânons beaucoup, appréciant le beau temps et l'ambiance citadine avant de quitter la ville.

Notre séjour est aussi l'occasion de s'occuper un peu de l'intendance, courses, ménage, lessive.....

Nous avons une très belle surprise au camping le lundi soir...! En effet, nous y retrouvons Hans avec qui nous avons traversé l'Atlantique, et faisons la connaissance de Ina, sa très sympathique épouse, venue le rejoindre en avion avec leurs 3 chiens.

Nous faisons également la connaissance d'un autre couple Simone et Olaf, eux aussi allemands, partis de chez eux depuis.....6 ans, et qui voyage en camion Majerus-Deutz aménagé. Nous passons tous ensemble une agréable soirée à discuter.

 

 

mercredi 14 octobre 2015

015-Route de liaison vers Salta

À travers le Chaco, en route vers Salta.

Vendredi 09 octobre: Resistencia - Pampa de los Guanacos

Il a plu toute la nuit, et il pleut encore ce matin. Nous ne sommes pas pressés de reprendre la route, attendant que le temps se lève un peu.

Nous profitons de la proximité de Carrefour pour y aller à pied, faire un tour, et quelques courses par la même occasion.

Nous levons le camp à 10h, prenant la Ruta Nacional 16, en direction de Salta: 850km séparent ces deux villes.

Nous roulons sous la pluie, tout droit, toujours tout droit. Les marécages cèdent la place à des pâturages, et quelques très rares cultures.

Il n'y a quasiment pas de parking sur le bord de la route, et la terre des bas-côtés semble très meuble et est complètement trempée. Si on s'y arrête, on va s'embourber, et on aura du mal à en sortir. Nous attendons d'arriver à un village, y pénétrons, et nous nous garons sur l'asphalte, le long d'une aire de jeux, pour prendre le repas de midi.

Nous poursuivons toute l'après-midi la RN16, toujours pareille, et faisons halte en fin d'après-midi, à Pampa de los Guanacos, sur le parking de la station Esso, n'ayant pas trouvé mieux. Il pleut toujours.

Samedi 10 octobre: Pampa de los Guanacos - Joaquin V Gonzales.

Il ne fait que 11 degrés ce matin, et il tombe toujours une espèce de crachin.

Nous reprenons la RN16, poursuivant notre avancée vers Salta.

Le temps se lève enfin en fin de matinée, devient sec, mais reste couvert.

Arrêt à midi sur le bord de la route pour le repas.

La végétation change, devient de plus en plus pauvre, laissant la place à des buissons, essentiellement.

La route file toujours tout droit, il y a peu de choses pour accrocher notre regard. Mais il y a quelque chose à raconter! En effet, nous nous faisons arrêter par la police, deux fois en cours de route. La première fois, sympathiquement, la jeune policière souhaitait tout simplement visiter Franklin!....et fut littéralement émerveillée! Une vraie maison, nous dit-elle, et qui roule! La deuxième fois, les policiers, avec un sourire amuse, voulaient tout simplement de l'argent, des dollars plus précisément! Devant notre mine de pas vouloir comprendre, ils ont cherché des arguments, nous demandant tout simplement de participer à la réfection de la route.... Constatant que nous prenions la chose avec le sourire, ils nous ont invités à poursuivre notre chemin....

Nous longeons de rares et très pauvres villages, croisons peu de véhicules, mais rencontrons sur le bas côté des chevaux, des biquettes, des poules, et même des cochons noirs.


Ne trouvant mieux, nous arrêtons en fin d'après-midi à Joaquín V Gonzales sur le parking de la station YPF pour y passer la nuit. Il y a là une station de lavage de camions, ça tombe bien, nous allons en profiter pour faire faire une beauté à Franklin....

Dimanche 10 octobre.

Il fait 11 degrés ce matin, le ciel est gris. Nous quittons la R16 pour la R9. Finies, les plates étendues...

Au loin se dessinent les montagnes, la campagne devient plus gaie, on voit à nouveau des arbustes en fleurs, des cultures, et des étendues de fleurs sauvages, notamment des chardons.

Repas de midi sur un parking au bord de la route. Le temps est toujours couvert, il fait 14 degrés.

Nous arrivons à Salta dans le milieu de l'après-midi, et nous nous installons au camping Xamena où nous sommes très peu d'occupants.

 

samedi 10 octobre 2015

014-Paso de la Patria - Resistencia

A travers le Gran Chaco, vaste plaine alluviale.


Jeudi 8 octobre: Paso de la Patria - Resistencia.

Nous quittons Paso de la Patria alors que le ciel est fort chargé. Il ne fait plus que 19 degrés, le temps tourne à l'orage. Cela n'est pas surprenant après les grosses chaleurs que nous avons eues.

Nous reprenons la Ruta12, et arrivons bien vite à Corrientes. Nous traversons rapidement la ville, qui n'a rien de touristique si ce n'est le grand pont qui traverse le Rio Parana. Qu'à cela ne tienne, nous allons le voir! Inutile de dévier notre route pour ça, il faut l'emprunter pour aller à Resistencia.

Après sa traversée, nous apercevons sur la droite une île de pêcheurs. Nous y allons, cherchons du poisson, n'en trouvons que du surgelé, ce que nous refusons d'acheter. Mais, sur le bord de la route, des pêcheurs vendent le fruit de leur pêche! Nous en achetons donc, et comme il va être midi et que l'orage menace, nous nous trouvons un bel espace où stationner dans la verdure, pour le cuisiner. Accompagné de tomates cuisinées avec du riz sauvage, il s'avère absolument délicieux. Nous ne savons pas ce c'est comme poisson, mais sa chair est fine et sans arêtes, un régal.

L'après- midi, nous arrêtons à Resistencia, capitale de la province du Chaco. C'est un centre artistique, plus de 600 sculptures émaillent ses rues. Nous parcourons l'Avenida Sarmiento, et la plaza 25 de Mayo, qui est la place centrale. On voit des sculptures partout.

Et comme il est 4h, on cède à un marchand ambulant qui vend des churros fourrés au dulce de leche!

Cherchant un endroit pour la nuit, nous trouvons un camping en plein centre de la ville, aménagé en pleine verdure, dans une partie d'un jardin public, le Parque 2 de Febrero. Impensable de concevoir cela en France, dans une ville de plus de 200 000 habitants! Nous avons même du wifi et un supermarché Carrefour à proximité!

 

 

jeudi 8 octobre 2015

013-CS Pellegrini-Paso de la Patria

Dans la province de Corrientes

Lundi 5 octobre:

Colonia Santos Pellegrini - Ituzaingo

Les échanges avec Eva et Willi, le couple autrichien, sont chaleureux. On se quitte en se donnant nos coordonnées, nos blogs, peut-être se retrouvera-t'on sur la route...., ça nous ferait plaisir.

Nous prenons la piste du retour vers la Ruta12. Comme il a fait beau ces deux derniers jours, le sol s'est sensiblement asséché. Néanmoins, la RP40, et la RP41 gardent les stigmates des passages de véhicules dans la boue, et des très nombreux dérapages. Nous croisons le camion d'un couple d'allemands, partis la veille sur la RP41, mais eux n'ont pas réussi à passer, et ont bivouaqué sur la piste après un dérapage non contrôlé. Échanges de coordonnées....

On croise peu de monde, mais nous voyons un caïman sur la piste, des cigognes, des autruches, et beaucoup d'oiseaux.

Picnic au bord de la piste, à l'ombre, il fait très chaud.

Nous arrivons dans le courant de l'après-midi à Ituzaingo, petite ville sympathique le long du Rio Parana.

Après les courses dans un supermarché, nous cherchons un camping. Rien n'est ouvert. En circulant dans les quartiers sympas de la ville, nous voyons une jolie et grande pelouse, avec quelques arbres, on y serait bien pour passer la nuit....

C'est clôturé, le portail est grand ouvert..., c'est tout simplement la pelouse du commissariat de police. Qu'à cela ne tienne, Sylvie va les voir, leur explique que le camping municipal est fermé, et demande l'autorisation de se garer chez eux, sur leur pelouse, pour la nuit.... Plutôt surpris, ils demandent...pour combien de nuits? Une seule..., pas de problème! Nous voilà bien tranquilles, bien gardés, et au vert!

Mardi 6 octobre:

Ituzaingo

En quittant le matin, les policiers nous saluent bien sympathiquement. Nous partons à la recherche d'un wifi qui fonctionne dans la ville, mais nos recherches restent vaines.

On finit par se rabattre sur la station service YPF à la sortie de la ville. Nous y trouvons un bon wifi, qui va nous permettre de publier le blog. Nous en avons grand besoin, car il a pris du retard.

Il fait très très chaud, 37 degrés. On ventile la cellule, la chaleur y est supportable, mais par moments, nous allons chercher la fraîcheur de la climatisation à la cafétéria de la station service. Le soir, le blog est à jour, nous avons profité d'Internet pour notre courrier, et lire les journaux.

Bivouac sur le parking de la station service.

Mercredi 7 octobre:

Ituzaingo - Itati -Paso de la Patria.

Nous poursuivons la Ruta12, toujours tout droit, à travers des zones marécageuses. Le paysage est néanmoins joli. Dans d'immenses prairies humides broutent des troupeaux de vaches. On voit à nouveau des autruches, des cigognes...ou des troupeaux de vaches en déplacement.

Nous arrivons à midi à Itati, ville pieuse sur les bords du Parana. Là trône une belle basilique sans nef, dédiée à la Sainte Vierge, qui a protégé au 16ieme siècle les habitants des attaques des envahisseurs.


Repas de midi au bord d'une plage de la ville, le long du Rio Parana. Il fait toujours très chaud, mais il y a de l'air, et nous profitons de l'ombre de notre auvent.

Dans le courant de l'après-midi, nous reprenons la R12, et nous nous rendons à Paso de la Patria. C'est une jolie petite ville très touristique, les abords du fleuve y étant aménagés avec des promenades, quelques belles résidences, et des installations de loisirs. Mais nous sommes hors saison, et rien n'est ouvert.

L'endroit nous plaisant, nous choisissons d'y faire étape. Nous décidons de bivouaquer le long de la plage. Il y a des pêcheurs, c'est le coin de la daurade, paraît-il.

 

 

mardi 6 octobre 2015

012-Posadas - CS Pellegrini

Estancia San Justo (Posadas) - Carlos Santos Pellegrini ( province de Corrientes).


A la découverte de la Reserva Provincial Esteros del Ibera.

Samedi 3 octobre.

Des orages se sont succédés pendant la nuit. Mais au lever, il ne pleut plus, même si le ciel est encore gris. Nous prenons du temps, pour voir l'évolution de la situation.

Le temps se levant, nous levons le camp à 10h, et décidons de partir vers la Reserva Provincial Esteros del Ibera.

Il faut délaisser la R12 au bout d'une bonne dizaine de km, après s'être arrêtés à un important sanctuaire dédié au gaucho Gil, sorte de Robin des bois local devenu figure légendaire, pour la Routa Provincial RP41, c'est à dire, une piste.



Les pistes ne nous impressionnent pas, mais celle-ci est boueuse, parce qu'il a plu, et nous avons 140km de piste à faire... Ce seront 140 km sportifs, qui nous prendront ....la journée!

Avec une moyenne de 26km/h, nous parcourons une région très peu peuplée, longeant une bonne dizaine d'estancias, ne croisant qu'un seul 4x4.

Franklin s'amuse beaucoup dans la boue, glissante comme du verglas, dérape, valse à gauche, à droite, comme les très rares engins qui nous ont précédés, se met dans les ornières profondes laissées par leurs roues, va voir les fossés, mais sans trop s'en approcher, fait même des têtes à queues.... mais avance.... Consommation : 25l/100km !





Il est presque 18h lorsque nous arrivons à Colonia Carlos Pellegrini. Nous tombons sous le charme du camping Ibera installé tout au bord de la lagune, c'est un parc absolument magnifique.

Le temps s'annonçant beau pour le lendemain, nous réservons une visite de la lagune pour 11h.

Dimanche 4 octobre: Reserva Natural Esteros del Ibera.

Il fait un temps magnifique ce matin! Le ciel est tout bleu, il n'y a pas un seul petit nuage! Quelle chance, pour découvrir cette laguna del Ibera!

Nous partons tous les deux en barque avec un guide, parcourir un des lacs peu profonds de cette immense réserve d'eau douce, la deuxième plus importante du continent américain. Nous posons également les pieds sur une des îles flottantes, ( embalsados), faites de plantes aquatiques, masses végétales agglutinées, sur lesquelles pousse une végétation.

C'est pour nous l'occasion de découvrir une faune et une flore extraordinaires, tels des caïmans noirs, des carpinchos, qui sont de gros rongeurs aux airs de cochons d'Inde géants, des anacondas jaunes, et toutes sortes d'oiseaux peu farouches parmi des herbes et des fleurs magnifiques.

De retour, pour ne rien perdre du charme de l'endroit, nous nous installons au bord de la lagune pour un pique nique.

L'après-midi midi, nous parcourons quelques km de marais sur une passerelle et des sentiers aménagés. C'est l'occasion de profiter de cette végétation très dense qui y pousse. Nous terminons notre balade par un arrêt au centre d'interprétation afin d'y visionner un film sur la faune et la flore du coin.

Revenus au camion, nous avons des voisins. Ce sont le couple d'autrichiens, Willi et Eva, aperçus au camping Paudimar d'Iguaçu (Brésil). Nous faisons leur connaissance, à travers un échange bien sympathique. Partis il y a trois ans pour un voyage qui devait durer une année, ils sont toujours en route, et n'envisagent pas du tout leur retour pour le moment....

Nous terminons la journée par un très beau coucher de soleil sur le lac...

Ce fut une journée dans un petit coin de paradis....