Jeudi 29 octobre: Laguna Ramaditas - San Juan.
Il a encore fait -10°C cette nuit, mais au réveil, le ciel est dejà tout bleu, et le paysage baigné de soleil. Nous prenons le temps de profiter du paysage. Hier soir, tout était dans les tons de gris, ce matin, tout est dans les tons crème, de beiges, plus ou moins soutenus, c'est très très beau.
Mais nous devons poursuivre notre chemin. On pourrait appeler cette piste la piste des lagunes, car elles se suivent les unes les autres, toutes si belles...., et toujours avec des flamants roses.... Il y a :
La Laguna Honda, à 4116m d'altitude,
La Laguna Chiar Kkota, à 4114m d'altitude,
La Laguna Hedionda, à 4116m d'altitude,
La Laguna Canapa, à 4136m d'altitude.
La piste traverse ensuite un massif montagneux, et est très mauvaise. Ce sont de gros cailloux, de la roche, de la tôle ondulée... Mais le paysage est grandiose.
La piste des lagunas devient la piste des volcans. Ils se suivent les uns les autres, majestueux.
A midi, nous mangeons sur le belvédère face au volcan Olag, encore en activité. Il s'en dégage une haute fumée blanche qui monte dans le ciel.
Nous nous trouvons dans un champ de lave ocre, consolidée, formant ainsi des rochers aux formes très curieuses.
Très vite, notre piste débouche sur la RN5 qui va de Uyuni au Chili. Ça faisait longtemps, très longtemps (une bonne semaine) que nous n'avions roulé sur quelque chose de plat, et on apprécie! La moyenne kilométrique va augmenter!!!!
Mais nous n'y restons pas longtemps, récupérant une piste qui nous amène sur un très grand salar, le salar de Chiguana, que nous traversons.
En son milieu, Chiguana, un petit hameau de maisons détruites, son petit cimetière, et ce qui ressemble à une caserne militaire, encore occupée. C'est là que nous traversons la voie de chemin de fer, et continuons la longue traversée du salar.
Un peu plus loin, nous croisons un jeune couple habitant la région de Barcelone, et voyageant....à vélo! Ils sont bien courageux, et nous laissent un peu perplexes, car les voilà dans une immense région très désertique, sans eau, sans habitants, et où les nuits sont très froides.
La sortie du salar aboutit à San Juan, gros village très tranquille que nous traversons.
Hélas, à la sortie du village, Maurice tombe en panne avec son 4x4 : un Land Cruiser HDJ80 sans électronique. Le tableau s'illumine comme un sapin de Noël et ne veut plus démarrer. Nous restons longtemps à chercher l'origine de la panne. Finalement un habitant du village nous conduit chez un mécanicien, mais il est absent. Nous décidons d'attendre son retour, garés devant son atelier. Il ne vient pas....
Vers 19h passe un Toyota d'un tour-opérateur, Nicole l'arrête et lui explique. Heureusement, il parle le français! Il parvient à démarrer le Toyota de Maurice, qui se gare devant l'hôtel où ce guide chauffeur passe la nuit avec ses clients. Maurice a décidé de le suivre demain matin pour aller vers le salar d'Uyuni, ce qui correspondait à notre projet. À Uyuni Maurice trouvera un garagiste qui réparera son démarreur.
Nous nous installons donc pour un bivouac un peu à l'écart du village, et partirons avec eux demain matin.
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