De Santiago-Caleta Quintay-Valparaiso à Viña del Mar
Lundi 25 avril: De Santiago à Caleta Quintay.
Nous quittons tôt Santiago pour aller en périphérie chez Iveco afin de faire l'entretien des 40.000 km. Puis, nous prenons l'autoroute en direction du Pacifique. Nous passons d'abord par une région de vignobles avant de traverser de petits massifs montagneux. Le brouillard épais de la nuit se lève, faisant place à un très beau ciel tout bleu. Nous souhaitons aujourd'hui visiter les stations touristiques au sud de Valparaiso.
Nous nous rendons d'abord à Isla Negra. C'est là, dans cette ville que se trouve une des trois résidences de Pablo Neruda, poète et homme politique, prix Nobel de littérature. C'était sa maison préférée. Elle n'est pas ouverte à la visite ces jours-ci pour cause de travaux, mais nous avons la chance de pouvoir néanmoins entrer dans la propriété.
Elle domine l'océan, pas très pacifique, dont les vagues viennent s'échouer en gros rouleaux sur la plage et les rochers.
Nous poursuivons ensuite la découverte de la côte, en prenant la direction de Valparaiso. Nous visitons ainsi Algarrobo dont le site est assez agréable.
Et nous arrivons enfin à Caleta Quintay. C'est un village de pêcheurs niché au fond d'une crique, pittoresque, un coin authentique, comme nous les aimons. Nous apprécions beaucoup l'endroit, c'est la raison pour laquelle nous choisissons d'y rester pour profiter du site. Nous nous installons à côté des barques colorées, tirées sur le sable de la crique, pour un bivouac très très tranquille, bercés par le bruit de la mer.
Mardi 26 avril: Caleta Quintay - Valparaiso - Viña del Mar
Dès l'aube, nous pouvons observer depuis nos fenêtres le travail des quelques pêcheurs qui mettent, grâce à des rondins, leurs barques à la mer pour partir à la pêche. Mais nous n'attendrons pas leur retour, car le ciel est tout limpide, ce qui nous donne envie de bouger et parcourir la côte pacifique.
Nous partons donc en direction de Valparaiso où nous arrivons dans le courant de la matinée.
Valparaiso est la deuxième plus grande ville du pays, après Santiago, qui n'est distante que de 120 km. Nous venons seulement de passer quelques jours dans la capitale et aspirons davantage aux grands espaces. Nous allons donc visiter cette ville, mais sans s'y attarder, et y chercher ce qui nous plait.
Tout d'abord, l'ensemble vu de loin est spectaculaire. La ville s'étale sur les nombreuses collines qui la cernent, et ce sont des milliers de maisons, souvent sur pilotis, plutôt que des immeubles, qui s'accrochent à toutes ces pentes.
C'est une ville qui s'étire le long de la côte, et l'on a de belles perspectives en parcourant la route côtière.
Valparaiso, ce sont aussi les vues incroyables depuis ses hauteurs, sur les quartiers, sur la ville basse, sur le port, et la mer.
Ce sont des quartiers aux maisons modestes, mais tellement colorées qu'elles ont du charme.
Ce sont des rues pentues, des escaliers, des funiculaires.
Ce sont aussi de belles maisons bourgeoises, parfois en bois, aux allures de charmantes maisons de poupées.
Ce sont les tags, les peintures murales, parfois cache misère, mais souvent l'expression libre d'artistes en herbe.
Ce sont des cimetières aux allures d'immeubles.
Et c'est aussi une ville basse, moderne, et qui bouge, avec ses nombreux bus qui roulent à toute vitesse.
Bref, cette ville a une âme, et elle est certainement attachante.
Néanmoins, nous n'y séjournerons pas, souhaitant échapper à cette vie citadine et nous nous dirigeons vers Viña del Mar, station balnéaire toute proche de Valparaiso.
samedi 30 avril 2016
mercredi 27 avril 2016
081-Santiago du Chili
Santiago du Chili.
Mardi 19 et mercredi 20 avril: camping Suizandino - Santiago.
Ces deux journées sont des journées de transition. Nous quittons notre beau camping pour avaler plus de 600 km, dont une bonne partie sur autoroute, afin de rejoindre la capitale où nous avons rendez-vous avec Marcus , un "e-friends" anglais de René avec qui il échange par messagerie électronique depuis depuis plus de 2 ans sur internet et ... sur les "Iveco" !
Mercredi 20 avril: Santiago
Nous arrivons dans l'après-midi, et nous nous installons sur un parking ombragé et bien tranquille au pied du Cerro San Cristobal.
Marcus et son épouse Julie nous y accueillent avec beaucoup de sympathie et de chaleur. Marcus et René sont heureux de se rencontrer enfin, et de dialoguer autrement que par "e-mail".
Nous visitons nos véhicules: mêmes porteurs Iveco 55SW17 4x4, deux modèles de cellules "made in Germany" : Bimobil et Bocklet, "Franklin" rencontre enfin son cousin "Cuthbert" !
Nous partons à pied dîner ensemble dans un très bon restaurant qui sert une cuisine française raffinée, situé dans le quartier de Providencia tout proche, et finissons agréablement la soirée dans le camion de Marcus avec une bonne bouteille de vin... chilien !
Jeudi 21 avril: Santiago.
Il fait encore très beau ce matin. Nous partons donc à pied vers la Torre Costanera toute proche haute de 300 mètres ( la plus haute du Chili), qui domine tout Santiago, et faisons la visite des deux derniers étages ( 61 ième et 62 ième niveau) d'où l'on a une vue époustouflante sur toute la ville et les Andes enneigées. Nous passons un très long moment à admirer le paysage et les environs de là-haut.
Après un repas au restaurant, nous visitons le grand centre commercial au pied de la tour. Il y a là beaucoup de beaux magasins, mais c'est surtout l'architecture que nous apprécions.
Enfin, nous parcourons les alentours à pied. C'est Sanhattan, le quartier des affaires, celui des grands immeubles de verre et d'acier, et plus loin le quartier résidentiel des luxueux immeubles.
En rentrant, nous apprécions la quiétude et la verdure du quartier où nous avons élu domicile. C'est un quartier très tranquille et très résidentiel de rues pavillonnaires où les jolies maisons disparaissent sous la verdure. On ne se croirait jamais si près du centre d'une ville de 6 millions d'habitants !
La soirée se termine très agréablement, une nouvelle fois en compagnie de Marcus et Julie.
Vendredi 22, samedi 23, dimanche 24 avril: Santiago.
Ce matin, Marcus et Julie nous quittent pour continuer leur voyage vers Valparaiso.
Nous allons visiter Santiago, en commençant par prendre le bus touristique qui en deux heures parcourt les principaux centres d'intérêt de la ville, et permet de monter et descendre à loisir aux différents arrêts. Cela nous donne une vue d'ensemble intéressante de la ville.
Ensuite, nous visitons le centre à pied:
La Plaza de Armas, cœur de la ville.
Le Palacio de la Moneda, palais présidentiel, et son quartier.
Des églises.
Les rues commerçantes et piétonnes.
Les quartiers bohèmes.
La cathédrale
Le Mercado Central.
Le récent "Museo de la Memoria y los Derechos Humanos" à l'architecture très moderne qui montre à travers ses collections les terrifiantes violations aux droits de l'homme et les disparitions qui marquèrent la période de dictature militaire de Pinochet. De 1973 à 1990, 40 000 victimes du régime furent torturées et exécutées.
Nous avons trouvé cette visite très intéressante, elle est un bon témoignage de l'histoire récente du pays. Les photos ne sont pas autorisées.
Santiago est une capitale intéressante à visiter. C'est une ville très vivante, dynamique, et jeune. Le contraste entre les quartiers est important, l'on passe en traversant la rue de quartiers tranquilles à des quartiers très animés, de rues aux maisons anciennes bourgeois bohème à des rues aux immeubles modernes. Nous partions le matin, rentrions en fin d'après-midi fatigués, mais contents de ces journées bien remplies, nous avons circulé en métro, et... beaucoup marché.
Finalement, sans être une capitale particulièrement belle, c'est néanmoins une ville qui nous a bien plu, parce que pleine de contrastes, ça ne fait pas trop " béton", il y a beaucoup d'arbres, elle est très vivante, et nous ne nous y sommes jamais sentis en insécurité.
Mardi 19 et mercredi 20 avril: camping Suizandino - Santiago.
Ces deux journées sont des journées de transition. Nous quittons notre beau camping pour avaler plus de 600 km, dont une bonne partie sur autoroute, afin de rejoindre la capitale où nous avons rendez-vous avec Marcus , un "e-friends" anglais de René avec qui il échange par messagerie électronique depuis depuis plus de 2 ans sur internet et ... sur les "Iveco" !
Mercredi 20 avril: Santiago
Nous arrivons dans l'après-midi, et nous nous installons sur un parking ombragé et bien tranquille au pied du Cerro San Cristobal.
Marcus et son épouse Julie nous y accueillent avec beaucoup de sympathie et de chaleur. Marcus et René sont heureux de se rencontrer enfin, et de dialoguer autrement que par "e-mail".
Nous visitons nos véhicules: mêmes porteurs Iveco 55SW17 4x4, deux modèles de cellules "made in Germany" : Bimobil et Bocklet, "Franklin" rencontre enfin son cousin "Cuthbert" !
Nous partons à pied dîner ensemble dans un très bon restaurant qui sert une cuisine française raffinée, situé dans le quartier de Providencia tout proche, et finissons agréablement la soirée dans le camion de Marcus avec une bonne bouteille de vin... chilien !
Le site de Marcus, Julie et Cuthbert : tuckstruck
Jeudi 21 avril: Santiago.
Il fait encore très beau ce matin. Nous partons donc à pied vers la Torre Costanera toute proche haute de 300 mètres ( la plus haute du Chili), qui domine tout Santiago, et faisons la visite des deux derniers étages ( 61 ième et 62 ième niveau) d'où l'on a une vue époustouflante sur toute la ville et les Andes enneigées. Nous passons un très long moment à admirer le paysage et les environs de là-haut.
Après un repas au restaurant, nous visitons le grand centre commercial au pied de la tour. Il y a là beaucoup de beaux magasins, mais c'est surtout l'architecture que nous apprécions.
Enfin, nous parcourons les alentours à pied. C'est Sanhattan, le quartier des affaires, celui des grands immeubles de verre et d'acier, et plus loin le quartier résidentiel des luxueux immeubles.
En rentrant, nous apprécions la quiétude et la verdure du quartier où nous avons élu domicile. C'est un quartier très tranquille et très résidentiel de rues pavillonnaires où les jolies maisons disparaissent sous la verdure. On ne se croirait jamais si près du centre d'une ville de 6 millions d'habitants !
La soirée se termine très agréablement, une nouvelle fois en compagnie de Marcus et Julie.
Vendredi 22, samedi 23, dimanche 24 avril: Santiago.
Ce matin, Marcus et Julie nous quittent pour continuer leur voyage vers Valparaiso.
Nous allons visiter Santiago, en commençant par prendre le bus touristique qui en deux heures parcourt les principaux centres d'intérêt de la ville, et permet de monter et descendre à loisir aux différents arrêts. Cela nous donne une vue d'ensemble intéressante de la ville.
Ensuite, nous visitons le centre à pied:
La Plaza de Armas, cœur de la ville.
Le Palacio de la Moneda, palais présidentiel, et son quartier.
Des églises.
Les rues commerçantes et piétonnes.
Les quartiers bohèmes.
La cathédrale
Le Mercado Central.
Le récent "Museo de la Memoria y los Derechos Humanos" à l'architecture très moderne qui montre à travers ses collections les terrifiantes violations aux droits de l'homme et les disparitions qui marquèrent la période de dictature militaire de Pinochet. De 1973 à 1990, 40 000 victimes du régime furent torturées et exécutées.
Nous avons trouvé cette visite très intéressante, elle est un bon témoignage de l'histoire récente du pays. Les photos ne sont pas autorisées.
Santiago est une capitale intéressante à visiter. C'est une ville très vivante, dynamique, et jeune. Le contraste entre les quartiers est important, l'on passe en traversant la rue de quartiers tranquilles à des quartiers très animés, de rues aux maisons anciennes bourgeois bohème à des rues aux immeubles modernes. Nous partions le matin, rentrions en fin d'après-midi fatigués, mais contents de ces journées bien remplies, nous avons circulé en métro, et... beaucoup marché.
Finalement, sans être une capitale particulièrement belle, c'est néanmoins une ville qui nous a bien plu, parce que pleine de contrastes, ça ne fait pas trop " béton", il y a beaucoup d'arbres, elle est très vivante, et nous ne nous y sommes jamais sentis en insécurité.
samedi 23 avril 2016
080-Reserva Nacional Malalcahuello.
Reserva Nacional Malalcahuello.
Lundi 18 avril
Il a gelé ce matin, les toits des thermes fument.
Nous partons tôt vers la Reserva Nacional Malalcahuello, désirant voir les premières lueurs du soleil sur le volcan Lonquimay.
La piste parcourt un univers assez extraordinaire, un désert de sable noir, de cendres et de charbon. Là haut, les couleurs sont irréelles, on roule sur le givre, la vallée est couverte d'un épais manteau de brouillard, et les flancs des montagnes sont couleur chocolat.
On a de superbes vues sur le volcan Lonquimay et sur son voisin, le volcan Tolhuaca.
On a également une belle vue sur le Crater Navidad, dont les parois sont rouges. Ce deuxième cratère s'est ajouté en dessous du premier cratère du volcan Lonquimay, la pression étant trop forte. Il a commencé à se former le 25 décembre 1988, d'où son nom, Navidad (Noël).
La piste descend ensuite, offrant de très belles perspectives sur les grandes coulées de lave.
Plus bas, on retrouve la végétation qui n'a pas été engloutie par l'éruption, et le contraste est énorme entre la zone couverte de lave et la zone couverte de forêt. On voit bien jusqu'où la lave est arrivée, et comment elle a tout recouvert, et brûlé la végétation en s'en approchant, car la piste la longe.
Nous devons faire demi tour, et remonter. Nous prenons le repas de midi en haut, et voyons arriver le camion de Guy et Claudie. Hélas, ils ne profiteront pas autant que nous du paysage, car le ciel se couvre.
Nous redescendons dans la vallée, et allons nous installer au camping Suizandina dont Guy nous a dit le plus grand bien. Cette adresse a été fondée par une famille suisse, et appartient maintenant à un couple helveto-chilien. L'endroit est très agréable, en pleine nature. Nous y dînons le soir au restaurant, savourant les spécialités suisses, à savoir rösti, knödel, et apfelstrudel. Hummmm !
Lundi 18 avril
Il a gelé ce matin, les toits des thermes fument.
Nous partons tôt vers la Reserva Nacional Malalcahuello, désirant voir les premières lueurs du soleil sur le volcan Lonquimay.
La piste parcourt un univers assez extraordinaire, un désert de sable noir, de cendres et de charbon. Là haut, les couleurs sont irréelles, on roule sur le givre, la vallée est couverte d'un épais manteau de brouillard, et les flancs des montagnes sont couleur chocolat.
On a de superbes vues sur le volcan Lonquimay et sur son voisin, le volcan Tolhuaca.
On a également une belle vue sur le Crater Navidad, dont les parois sont rouges. Ce deuxième cratère s'est ajouté en dessous du premier cratère du volcan Lonquimay, la pression étant trop forte. Il a commencé à se former le 25 décembre 1988, d'où son nom, Navidad (Noël).
La piste descend ensuite, offrant de très belles perspectives sur les grandes coulées de lave.
Plus bas, on retrouve la végétation qui n'a pas été engloutie par l'éruption, et le contraste est énorme entre la zone couverte de lave et la zone couverte de forêt. On voit bien jusqu'où la lave est arrivée, et comment elle a tout recouvert, et brûlé la végétation en s'en approchant, car la piste la longe.
Nous devons faire demi tour, et remonter. Nous prenons le repas de midi en haut, et voyons arriver le camion de Guy et Claudie. Hélas, ils ne profiteront pas autant que nous du paysage, car le ciel se couvre.
Nous redescendons dans la vallée, et allons nous installer au camping Suizandina dont Guy nous a dit le plus grand bien. Cette adresse a été fondée par une famille suisse, et appartient maintenant à un couple helveto-chilien. L'endroit est très agréable, en pleine nature. Nous y dînons le soir au restaurant, savourant les spécialités suisses, à savoir rösti, knödel, et apfelstrudel. Hummmm !
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