dimanche 22 mai 2016

091-Chuy(UR)-Pelotas(BR)-Galheta...

Brésil: de la frontière à Galheta

Dimanche 15 mai: Chuy - entrée au Brésil - Pelotas

Nous parcourons la dernière partie du Parc national Santa Teresa, notamment les environs de son fort, puis sortons et partons sous la pluie en direction de la frontière, à Chuy.

Le passage est très rapide et sans difficulté, toujours avec beaucoup de gentillesse et de courtoisie de la part de la police et des douaniers. Ici, pas de contrôle sanitaire, pas d'interdiction d'importer des produits frais tels que viande et charcuterie, laitages, fruits et légumes. Tout cela est permis.

Du côté brésilien, nous traversons très rapidement et sans s'arrêter la zone franche très commerciale, attirant beaucoup de monde, un côté de la rue est uruguayen, l'autre brésilien.

Et nous prenons la direction du nord, à travers une campagne qui nous paraît bien triste et pauvre. C'est peu peuplé, c'est monotone, il n'y a absolument rien à voir. Il a dû pleuvoir beaucoup au cours des derniers mois, car la terre est trempée, les plans d'eau débordent, des terres sont inondées. Et pourtant on y cultive des céréales, entreposées et traitées dans de grands silos groupés par paquets de six ou huit, et partiellement cachés par des arbres. Les villages sont pauvres, sales, tout comme les eaux qui entourent les maisons. L'autoroute, payante, est de mauvaise qualité, on est secoué tout le temps. Elle traverse les zones humides sur des ponts et des passerelles.

La nuit tombe à 17h30, nous nous arrêtons à Pelotas, sur le très beau parking d'un hôtel situé derrière une station service. Nous sommes au calme et au vert, entre pelouses et grands arbres, avec....le wifi de l'hôtel! C'est top !

Lundi 16 mai : Pelotas - Tramandai

La route est en tous points pareille à celle de la veille, sauf qu'il ne pleut plus.

Nous arrivons à Porto Alegre. C'est une grande ville que nous ne pénétrons pas. On aperçoit depuis l'autoroute sa forêt d'immeubles, et en périphérie de la ville les gens vivent dans des taudis entourés de leurs détritus que personne ne ramasse. Il faut se concentrer sur la conduite, car le contournement de cette ville est un vrai sac de nœuds et il ne faut pas se tromper. Les Brésiliens roulent très vite, doublent des deux côtés et font des queues de poisson. On a néanmoins l'occasion de voir le grand stade, bordé par notre autoroute.

L'autoroute se transforme en route à deux voies, néanmoins payante, car on passe de grands ponts sur les fleuves. On traverse de petites villes aux maisons modestes.

L'après-midi, la route devient côtière et traverse des stations balnéaires. Les maisons sont plus coquettes, les immeubles ont des façades carrelées, et curieusement, pas de balcons. Les plages sont immenses, l'océan est très houleux. Pourtant les pêcheurs, très courageux, sont dans l'eau pour attraper le poisson, chacun avec un filet.

Nous nous arrêtons à Tramandai juste après Porto Alegre, et dormons dans le camping Lagoa e Mar.

Mardi 17 mai : Tramandai - Galheta.

Au bord de la route se succèdent des magasins qui vendent des décorations de jardin, telles que des jardinières très colorées, mais surtout des nains de jardin, et toutes sortes d'animaux en céramique.....

Le soleil est revenu, tout nous paraît plus agréable. Les villages et les stations côtières sont de plus en plus coquettes, les maisons sont jolies, l'océan est sauvage, nous aimons beaucoup ces immenses plages. On en profite, on peut même s'y arrêter pour prendre nos repas.

La campagne est jolie, on voit toujours beaucoup de palmiers, même dans les pâturages.

Nous traversons Torres, et ses nombreuses tours d'immeubles le long de la plage.

Nous arrivons ensuite à Galheta, un village où l'océan est bordé de dunes de sable. C'est donc là que nous allons nous arrêter pour la nuit.

Nous nous installons chez Hector, propriétaire d'une jolie maison au bord de l'océan, la Quinta do Ypuâ. Hector loue des cabanas, et accepte qu'on s'installe chez lui, sur son terrain. Nous sommes reçus...en amis ! L'accueil est particulièrement sympathique, et nous parvenons à échanger, parlant l'espagnol, et lui, le portugais.

Nous aimons beaucoup cet endroit, et encourageons nos lecteurs qui envisagent un voyage au Brésil à passer chez lui (coordonnées sur le site Ioverlander). Hector est en train d'aménager son terrain, pour la création d'un petit terrain de camping accueillant les motorhomes des Overlanders, et mérite de réussir.



 

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