mardi 17 mai 2016

090-Punta del Este-RN Santa Teresa.

De Punta del Este vers la frontière du Brésil.


Vendredi 13 mai: Punta del Este - Punta del Diablo.

Nous faisons un dernier tour autour de la pointe de Punta del Este, et retournons voir le port que nous avions découvert, mais de nuit, à notre arrivée dans la ville. C'est un port de plaisance, mais il n'est pas immense vu la quantité de personnes qui passent l'été ici. Derniers coups d'œil, et dès la sortie de la ville, c'est la verdure, et on longe toujours les plages.

Des villages se suivent le long de la côte, touristiques eux aussi, bien que beaucoup moins développés que Punta del Este, pourtant les constructions modernes se suivent et partout des terrains sont à vendre.

Les grandes plages sauvages sont magnifiques, Franklin ne résiste pas à la tentation d'y poser ses roues. Le soleil gagne finalement la bataille contre les nuages et le ciel devient d'un bleu limpide. Nous nous arrêtons à midi à La Paloma, station connue pour son beau phare, et prenons là notre repas.

C'est par une petite route tranquille, comme nous les aimons, que nous poursuivons notre avancée. Les palmiers poussent à l'état sauvage dans les pâturages et sur le bord des toutes, donnant à la campagne un air très exotique.

Nous nous arrêtons à Valizas, modeste petite station balnéaire familiale et très pittoresque, comme nous aimons. Des chevaux se promènent sur la plage, c'est un instant magique.

À la tombée de la nuit, nous arrivons à Punta del Diablo. Il est 18h, le camping est fermé. René s'arrête devant un centre de cabanas (bungalows), et demande si on peut s'installer dans le complexe et accéder à des douches. Le propriétaire ne loue que des pavillons (ce qui ne nous intéresse pas), et nous propose de nous installer sur l'espace contre son terrain, ce sont trois petits terrains à vendre. Nous y serons bien tranquilles et au calme pour la nuit.

Samedi 14 mai: Punta del Diablo - Reserva Nacional Santa Teresa.

On se réveille assez tôt pour avoir envie d'aller voir le soleil se lever sur la mer. C'est un plaisir dont on ne se lasse pas, et une fois de plus, c'est un moment magique.

Après le petit déjeuner, nous parcourons le village pour le visiter, car à notre arrivée hier soir il faisait presque nuit.

C'est un petit village, pittoresque et authentique. Il y a cependant des infrastructures touristiques, mais on est loin du tourisme de masse, et c'est très heureux ainsi.

Nous quittons le village et voyons aussitôt à sa sortie le parc national Santa Teresa situé le long de la mer. Il n'est que 7h45, il ouvre à 8h, mais le garde nous laisse entrer. Et là, c'est....le coup de cœur !

Ce parc national de 5 km de côtés à l'allure d'un immense parc paysager tellement il est bien entretenu. Il est couvert de bois qui recouvrent ses petites collines. De hauts eucalyptus côtoient différentes variétés de palmiers.

De belles allées parcourent cet ensemble, menant à trois plages sauvages de toute beauté, séparées par des pointes rocheuses d'où l'on observe les baleines quand c'est la période.

Du haut des dunes, on a une très belle vue sur l'ensemble.

L'endroit est si magique et il fait tellement bon, qu'on décide d'emblée d'y passer la journée.

Ce n'était pas prévu, nous n'avions pas pris nos dispositions en faisant les courses. Il ne reste que du fromage, des yaourts, des fruits. Sylvie met donc les mains dans la farine et fait le pain de bivouac, qui sera cuit à la poêle, et René ouvre une boîte de foie gras emportée de France. Ça tombe bien, nous avons de la confiture de figues, voilà un repas de fête, pour un endroit que nous trouvons magnifique.

Le parc comporte un camping, c'est donc là que nous passerons la soirée et la nuit. Nous sommes deux occupants.



 

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