Du jeudi 24 décembre au samedi 26 décembre: Cafayate.
Comment se déroule un Noël loin de sa famille... Et bien voilà notre histoire !
Jeudi matin, nous parcourons la ville pour partir en quête d'un supermarché où trouver de quoi passer un noël savoureux. Hélas, nous avons beau en visiter trois, autant dire qu'on ne trouve rien qui sort de l'ordinaire. Nous trouvons des produits de base, il n'y a qu'à cuisiner....
Jeudi après-midi, Sylvie prépare un biscuit roulé qui deviendra une buche de Noël fourrée à la confiture de figues, cuite dans le mini four, ainsi qu'un gâteau aux fruits confits, glacé au citron.
Nous avons du foie gras emporté de France, trouvons du vin et du Champagne argentin (oui c'est marqué Champagne sur la bouteille !), et de quoi faire des picadas. Voilà de quoi passer le réveillon, en attendant le Père Noël!
Le vendredi 25, le four est à nouveau mis à contribution, Sylvie préparant une tourte à la viande et aux légumes.
Voilà qui nous sort de notre ordinaire, et donne à notre table un goût de fête...
Il fait chaud, nous sommes bien à l'ombre, et passons ces journées à flâner au camping, heureux d'avoir un wifi plus ou moins correct nous permettant de communiquer avec la proche famille.
Le samedi 26, nous parcourons une nouvelle fois la ville pendant la matinée, pour la visiter, et pour profiter d'un restaurant sur la place principale.
L'apres- midi est consacré à la lecture et à la mise à jour du blog.
mardi 29 décembre 2015
samedi 26 décembre 2015
047-San Antonio de Los Cobres-Cafayate
De San Antonio de los Cobres aux vallées Calchaquies.
Vendredi 18 décembre: San Antonio de las Cobres - Cachi.
A la sortie de San Antonio de Los Cobres, à 3700 m d'altitude, nous prenons la fameuse route nationale 40, la Ruta 40. Fameuse et emblématique, c'est une des plus belles routes du monde. Elle traverse l'Argentine du Nord au Sud, descendant de La Quiaca à frontière bolivienne jusqu'au cap Virgenes, près de Rios Gallegos au sud de la Patagonie, longeant la Cordillère des Andes sur plus de 5000km.
Au début, elle se présente sous la forme d'une belle et large piste parfaitement nivelée. Mais elle doit traverser un massif montagneux, et commence à se resserrer. Elle grimpe joliment de virages en lacets, offrant une belle perspective sur le haut plateau que nous quittons. Et puis, elle grimpe bien... En effet, elle finit par monter raide jusqu'à 5000 mètres d'altitude. C'est dur pour Franklin, car l'oxygène se raréfie à cette altitude, il doit fournir un bel effort pour grimper d'autant plus qu'il fait encore... 25 degrés à 5000 mètres d'altitude ! Il transpire, on s'arrête 5 minutes pour le laisser reprendre son souffle, et il repart gentiment pour nous emmener bien sagement au col.
De l'autre côté, le paysage est plus accidenté, et la Ruta 40 entame d'emblée des virages bien serrés. Et puis, elle rétrécit, devient carrément étroite, ceinturant des flancs de montagne aux pentes vertigineuses.
La Ruta 40 perd très vite de l'altitude, à partir de 4000 mètres on retrouve un peu de végétation, elle suit un canyon qui est de moins en moins étroit. Nous nous arrêtons à 3500 mètres pour notre repas de midi.
En poursuivant notre descente, le canyon s'élargit, apparaissent les premières maisons et une petite vallée de plus en plus verte. C'est très beau, car les roches rouges dévoilent de part et d'autre des canyons étroits, déchiquetés, tranchant sur le ciel tout bleu.
Les cultures apparaissent, les champs sont bien verts, les maisons s'abritent du soleil sous de grands arbres qui les mettent à l'ombre de ce chaud soleil d'été. Nous découvrons un autre monde, après ces semaines passées dans des régions absolument désertiques!
Nous sommes à 2500 mètres d'altitude et très vite, nous arrivons à la petite ville de Cachi, notre étape prévue. Vu l'heure, nous allons directement nous installer au camping municipal, et apprécions de nous trouver dans un havre de verdure, à l'ombre de grands arbres. Il n'y a pas beaucoup de monde, nous avons de l'espace, et nos plus proches voisins sont à notre grande surprise ceux que nous avions un soir au camping Oberland de La Paz! C'est une joie partagée de se retrouver!
Samedi 19 décembre: Cachi.
Après une bonne nuit, quel plaisir de se réveiller au vert!
Nous faisons la connaissance de nos voisins, ce sont deux couples d'allemands, Veronika et Michael, ainsi que Katharina et Luz, parcourant l'un et l'autre l'Amerique du sud pendant de longs mois, voire des années.
Nous travaillons également à la mise en page du blog le matin afin de pouvoir publier.
La seule possibilité d'avoir du wifi est d'aller au restaurant! Nous voilà donc partis en fin de matinée en ville, à pied. Oui, Cachi est une petite ville de seulement 8000 habitants, et par conséquent rien n'est loin. Du camping on est vite au centre, et cette promenade n'est pas désagréable, traversant un quartier de petites maisons proprettes à l'allure très espagnole.
Les maisons basses qui entourent la place centrale ont toutes leur authenticité coloniale, et sont peintes en blanc, ce qui tranche joliment avec la verdure de la place et le ciel bleu. Les gens flânent, il y a des touristes, pas mal d'hôtels et de petits restos.
Nous nous installons donc en terrasse en bordure de cette place, mangeons et publions le blog.
L'après-midi, nous poursuivons notre promenade, le tour est vite fait, et comme ici les gens vivent à l'heure espagnole, les boutiques ( essentiellement de souvenirs) sont fermées.
Nous retournons donc au camping afin de profiter de sa verdure et de son calme.
Dimanche 20 décembre et lundi 21 décembre: Cachi, toujours....
Le dimanche passe agréablement à flâner, d'abord le matin et à midi au camping, pour profiter de sa verdure, puis l'après-midi en ville sur la place principale pour boire un pot et profiter de son wifi.
En rentrant, nous voyons arriver un Toyota surmonté d'une cellule Bimobil. Ce sont Angelika et Stephen qui ont fait la traversée de l'Atlantique avec nous!!! Surprise et joie des retrouvailles partagées, nous terminons la soirée ensemble dans Franklin.
Nous comptions partir ce lundi matin, mais restons un jour de plus pour profiter de la présence d'Angelika et de Stephen. Le matin, nous faisons un tour en ville pour le wifi, et prenons du coup notre repas à la terrasse du restaurant de la place.
L'après-midi est passé au camping, à l'ombre: Stephen et Angelika nous rejoignent, ainsi que Michael et Veronika, et Luz et Katharina. Nous passons un après-midi fort sympathique et convivial tous ensemble.
Mardi 22 décembre: Cachi - Angastaco.
Nous quittons les trois couples d'amis allemands dans la matinée, après une sympathique et même chaleureuse séparation, et souhaitons prendre la route du sud, en direction de Cafayate.
Mais avant de quitter la ville, nous allons visiter son musée archéologique, vraiment très intéressant. Il est installé sur la place centrale dans une jolie demeure coloniale et ses salles entourent un patio. Il y a là des objets des époques pré-inca, inca, et espagnole, dont de très belles céramiques. Dans le patio se trouve également une belle collection de petroglyphes.
Nous visitons également l'église, et prenons ensuite la route des vallées calchaquies.
Nous montons d'abord vers Payogasta, puis traversons la vallée des milliers de cactus candélabres dans le parc national Los Cardones, où nous faisons halte pour notre repas de midi.
L'après-midi, nous poursuivons notre route, retrouvons la Ruta 40, toujours caillouteuse, et passons par Molinos. C'est un joli village tranquille dans la verdure, avec ses maisons blanches ou en pisé. Nous allons visiter l'église, remarquons sa charpente en bois de cactus, son autel qui est doré, sa crèche, et son curieux chemin de croix, tissé en laine d'alpaga.
En face se trouve une jolie hacienda, cette maison coloniale a appartenu au dernier gouverneur de Salta, et est aujourd'hui reconvertie en un bel hôtel de charme.
Et comme il est encore tôt, nous continuons notre route jusque Angastaco, 40 km plus loin. Cette petite ville de 2500 habitants se trouve dans un beau cadre de montagnes très déchiquetées et arides, et mène sa vie bien tranquille autour de sa jolie place ombragée.
Nous nous rendons d'abord au camping municipal qui semble fermé, et finissons par nous installer sur la place centrale pour un bivouac sous l'œil complaisant et protecteur de la police. Nous avons devant nous un joli cadre de verdure, et, cerise sur le gâteau, un bon wifi!
Mercredi 23 décembre: Angastaco - Cafayate.
Nous profitons pendant une bonne partie de la matinée du wifi de la place, et partons à l'extérieur du village pour prendre notre repas de midi dans la nature.
Dès la sortie d'Angastaco, la Ruta 40 pénètre dans un univers désertique extraordinaire. Elle enchaîne une série de quebradas formidables le long du Rio Calchaqui. Nous nous arrêtons dans une petite oasis pour prendre notre repas de midi, à l'intérieur, car il fait vraiment très chaud, le thermomètre approchant les 40 degrés!
Nous poursuivons ensuite la route vers Cafayate jusqu'au site de Las Flechas, et là, ce sont sur des km des formations rocheuses incroyables, pareilles à des flèches sorties de terre, formant une superbe chaîne de montagnes colorées.
Petit à petit, il y a de plus en plus de verdure, et on voit apparaître les premiers pieds de vigne. Nous nous arrêtons à San Carlos, jolie et tranquille bourgade proche de Cafayate. Nous y allons faire un petit tour à La Vaca Tranquila, une finca avec chambres d'hôtes et piscine installée dans un havre de verdure entouré d'un beau panorama de montagnes et de champs alentour. Les propriétaires de cette ferme sont d'origine belge de la région de Liège, et fabriquent et commercialisent une bière belgo-locale que nous goûtons. Elle est très bonne, et vu la chaleur, aussi bien désaltérante. Il faut du courage pour s'installer et produire de la bière dans une zone vinicole !
Nous faisons un tour de la propriété, apprécions le cadre de verdure et poursuivons notre route, cette fois carrément à travers les vignes jusqu'à Cafayate que nous traversons rapidement pour aller s'installer directement à l'ombre sous les grands eucalyptus du camping Luz y Fuerza où nous passerons Noël.
Vendredi 18 décembre: San Antonio de las Cobres - Cachi.
A la sortie de San Antonio de Los Cobres, à 3700 m d'altitude, nous prenons la fameuse route nationale 40, la Ruta 40. Fameuse et emblématique, c'est une des plus belles routes du monde. Elle traverse l'Argentine du Nord au Sud, descendant de La Quiaca à frontière bolivienne jusqu'au cap Virgenes, près de Rios Gallegos au sud de la Patagonie, longeant la Cordillère des Andes sur plus de 5000km.
Au début, elle se présente sous la forme d'une belle et large piste parfaitement nivelée. Mais elle doit traverser un massif montagneux, et commence à se resserrer. Elle grimpe joliment de virages en lacets, offrant une belle perspective sur le haut plateau que nous quittons. Et puis, elle grimpe bien... En effet, elle finit par monter raide jusqu'à 5000 mètres d'altitude. C'est dur pour Franklin, car l'oxygène se raréfie à cette altitude, il doit fournir un bel effort pour grimper d'autant plus qu'il fait encore... 25 degrés à 5000 mètres d'altitude ! Il transpire, on s'arrête 5 minutes pour le laisser reprendre son souffle, et il repart gentiment pour nous emmener bien sagement au col.
De l'autre côté, le paysage est plus accidenté, et la Ruta 40 entame d'emblée des virages bien serrés. Et puis, elle rétrécit, devient carrément étroite, ceinturant des flancs de montagne aux pentes vertigineuses.
- Il ne faut pas avoir le mal des montagnes, car nous sommes très haut...
- Il ne faut pas être malade en voiture, car ça tourne en permanence...
- Il ne faut pas avoir peur de tourner le volant, car ça tourne tout le temps....
- Il ne faut pas avoir peur tout court, car c'est très étroit, on roule près du bord du précipice et le rétroviseur à droite frôle presque la roche quand elle dépasse...
- Il ne faut pas avoir le vertige, car c'est profond...
- Il ne faut croiser personne, mais heureusement, la vue d'en haut permet de voir la piste qui grimpe, et éventuellement de se garer à un endroit un peu plus large pour attendre une éventuelle voiture qui monte, et la laisser passer. Nous n'en croisons qu'une seule, en haut du col, là où la piste est large.
La Ruta 40 perd très vite de l'altitude, à partir de 4000 mètres on retrouve un peu de végétation, elle suit un canyon qui est de moins en moins étroit. Nous nous arrêtons à 3500 mètres pour notre repas de midi.
En poursuivant notre descente, le canyon s'élargit, apparaissent les premières maisons et une petite vallée de plus en plus verte. C'est très beau, car les roches rouges dévoilent de part et d'autre des canyons étroits, déchiquetés, tranchant sur le ciel tout bleu.
Les cultures apparaissent, les champs sont bien verts, les maisons s'abritent du soleil sous de grands arbres qui les mettent à l'ombre de ce chaud soleil d'été. Nous découvrons un autre monde, après ces semaines passées dans des régions absolument désertiques!
Nous sommes à 2500 mètres d'altitude et très vite, nous arrivons à la petite ville de Cachi, notre étape prévue. Vu l'heure, nous allons directement nous installer au camping municipal, et apprécions de nous trouver dans un havre de verdure, à l'ombre de grands arbres. Il n'y a pas beaucoup de monde, nous avons de l'espace, et nos plus proches voisins sont à notre grande surprise ceux que nous avions un soir au camping Oberland de La Paz! C'est une joie partagée de se retrouver!
Samedi 19 décembre: Cachi.
Après une bonne nuit, quel plaisir de se réveiller au vert!
Nous faisons la connaissance de nos voisins, ce sont deux couples d'allemands, Veronika et Michael, ainsi que Katharina et Luz, parcourant l'un et l'autre l'Amerique du sud pendant de longs mois, voire des années.
Nous travaillons également à la mise en page du blog le matin afin de pouvoir publier.
La seule possibilité d'avoir du wifi est d'aller au restaurant! Nous voilà donc partis en fin de matinée en ville, à pied. Oui, Cachi est une petite ville de seulement 8000 habitants, et par conséquent rien n'est loin. Du camping on est vite au centre, et cette promenade n'est pas désagréable, traversant un quartier de petites maisons proprettes à l'allure très espagnole.
Les maisons basses qui entourent la place centrale ont toutes leur authenticité coloniale, et sont peintes en blanc, ce qui tranche joliment avec la verdure de la place et le ciel bleu. Les gens flânent, il y a des touristes, pas mal d'hôtels et de petits restos.
Nous nous installons donc en terrasse en bordure de cette place, mangeons et publions le blog.
L'après-midi, nous poursuivons notre promenade, le tour est vite fait, et comme ici les gens vivent à l'heure espagnole, les boutiques ( essentiellement de souvenirs) sont fermées.
Nous retournons donc au camping afin de profiter de sa verdure et de son calme.
Dimanche 20 décembre et lundi 21 décembre: Cachi, toujours....
Le dimanche passe agréablement à flâner, d'abord le matin et à midi au camping, pour profiter de sa verdure, puis l'après-midi en ville sur la place principale pour boire un pot et profiter de son wifi.
En rentrant, nous voyons arriver un Toyota surmonté d'une cellule Bimobil. Ce sont Angelika et Stephen qui ont fait la traversée de l'Atlantique avec nous!!! Surprise et joie des retrouvailles partagées, nous terminons la soirée ensemble dans Franklin.
Nous comptions partir ce lundi matin, mais restons un jour de plus pour profiter de la présence d'Angelika et de Stephen. Le matin, nous faisons un tour en ville pour le wifi, et prenons du coup notre repas à la terrasse du restaurant de la place.
L'après-midi est passé au camping, à l'ombre: Stephen et Angelika nous rejoignent, ainsi que Michael et Veronika, et Luz et Katharina. Nous passons un après-midi fort sympathique et convivial tous ensemble.
Mardi 22 décembre: Cachi - Angastaco.
Nous quittons les trois couples d'amis allemands dans la matinée, après une sympathique et même chaleureuse séparation, et souhaitons prendre la route du sud, en direction de Cafayate.
Mais avant de quitter la ville, nous allons visiter son musée archéologique, vraiment très intéressant. Il est installé sur la place centrale dans une jolie demeure coloniale et ses salles entourent un patio. Il y a là des objets des époques pré-inca, inca, et espagnole, dont de très belles céramiques. Dans le patio se trouve également une belle collection de petroglyphes.
Nous visitons également l'église, et prenons ensuite la route des vallées calchaquies.
Nous montons d'abord vers Payogasta, puis traversons la vallée des milliers de cactus candélabres dans le parc national Los Cardones, où nous faisons halte pour notre repas de midi.
L'après-midi, nous poursuivons notre route, retrouvons la Ruta 40, toujours caillouteuse, et passons par Molinos. C'est un joli village tranquille dans la verdure, avec ses maisons blanches ou en pisé. Nous allons visiter l'église, remarquons sa charpente en bois de cactus, son autel qui est doré, sa crèche, et son curieux chemin de croix, tissé en laine d'alpaga.
En face se trouve une jolie hacienda, cette maison coloniale a appartenu au dernier gouverneur de Salta, et est aujourd'hui reconvertie en un bel hôtel de charme.
Et comme il est encore tôt, nous continuons notre route jusque Angastaco, 40 km plus loin. Cette petite ville de 2500 habitants se trouve dans un beau cadre de montagnes très déchiquetées et arides, et mène sa vie bien tranquille autour de sa jolie place ombragée.
Nous nous rendons d'abord au camping municipal qui semble fermé, et finissons par nous installer sur la place centrale pour un bivouac sous l'œil complaisant et protecteur de la police. Nous avons devant nous un joli cadre de verdure, et, cerise sur le gâteau, un bon wifi!
Mercredi 23 décembre: Angastaco - Cafayate.
Nous profitons pendant une bonne partie de la matinée du wifi de la place, et partons à l'extérieur du village pour prendre notre repas de midi dans la nature.
Dès la sortie d'Angastaco, la Ruta 40 pénètre dans un univers désertique extraordinaire. Elle enchaîne une série de quebradas formidables le long du Rio Calchaqui. Nous nous arrêtons dans une petite oasis pour prendre notre repas de midi, à l'intérieur, car il fait vraiment très chaud, le thermomètre approchant les 40 degrés!
Nous poursuivons ensuite la route vers Cafayate jusqu'au site de Las Flechas, et là, ce sont sur des km des formations rocheuses incroyables, pareilles à des flèches sorties de terre, formant une superbe chaîne de montagnes colorées.
Petit à petit, il y a de plus en plus de verdure, et on voit apparaître les premiers pieds de vigne. Nous nous arrêtons à San Carlos, jolie et tranquille bourgade proche de Cafayate. Nous y allons faire un petit tour à La Vaca Tranquila, une finca avec chambres d'hôtes et piscine installée dans un havre de verdure entouré d'un beau panorama de montagnes et de champs alentour. Les propriétaires de cette ferme sont d'origine belge de la région de Liège, et fabriquent et commercialisent une bière belgo-locale que nous goûtons. Elle est très bonne, et vu la chaleur, aussi bien désaltérante. Il faut du courage pour s'installer et produire de la bière dans une zone vinicole !
Nous faisons un tour de la propriété, apprécions le cadre de verdure et poursuivons notre route, cette fois carrément à travers les vignes jusqu'à Cafayate que nous traversons rapidement pour aller s'installer directement à l'ombre sous les grands eucalyptus du camping Luz y Fuerza où nous passerons Noël.
vendredi 25 décembre 2015
mercredi 23 décembre 2015
Bonne Année 2016 - Happy New Year 2016 - Frohes neues Jahr 2016 - Feliz Año Nuevo 2016
Nous vous souhaitons un joyeux Noël et une bonne année depuis l'Argentine en Amérique du Sud.
We wish you a Merry Christmas and a happy new year from Argentina in South America.
Wir wünschen Ihnen Frohe Weihnachten und guten Rutsch aus Argentinien in Südamerika.
Sylvie and René on the road... with Franklin... our faithful travel companion !
lundi 21 décembre 2015
046-Tolar Grande
Jeudi 17 décembre: Pocito - Tolar Grande - San Antonio de las Cobres.
Nous quittons notre bivouac, arrivons très vite au petit village de Pocito que nous traversons, suivi de son salar.
Et, nous poursuivons vers Tolar Grande.
Nous avons pris connaissance de ce site en voyant lors de notre séjour à Salta une photo dans une vitrine d'un tour-opérateur. Renseignement pris nous avons appris que c'est à proximité de Tolar Grande, et rêvions d'y aller. Aucun de nos guides n'en parle, ni le Routard, ni le Lonely Planet. Aucun des blogs de voyageurs que j'ai consultés avant notre départ n'en parle non plus. Du coup, nous sommes un peu perplexes...
Et, nous ne sommes pas déçus, dès l'entrée sur le site. Ici, pas de parc national, pas de gardes, pas de péage. Mais d'emblée, un paysage qui nous interloque. D'emblée, nous sommes sur une autre planète...
C'est très sauvage, très minéral, terriblement beau, grandiose, immense....
Nous parcourons d'abord la Gargantua del Diablo. Nous avons là des gorges qui n'en finissent pas, dans toute la palette des ocres.
Puis nous longeons le petit, mais très joli Salar del Diablo.
Et enfin, nous prenons la piste des 7 Cuervas.
L'ensemble nous prend pas mal de temps. On ferait des centaines de photos...
Nous y prenons notre repas de midi, et quittons le site dans l'après-midi, pour aller à San Antonio de Las Cobres.
La route est belle, nous sommes constamment au delà de 4000 mètres et passons même un col à 4560 mètres.
Nous arrivons à San Antonio en fin d'après-midi, dînons à l'hôtel De Las Nubes, et profitons ainsi de son wifi, et de son parking pour notre bivouac.
Nous quittons notre bivouac, arrivons très vite au petit village de Pocito que nous traversons, suivi de son salar.
Et, nous poursuivons vers Tolar Grande.
Nous avons pris connaissance de ce site en voyant lors de notre séjour à Salta une photo dans une vitrine d'un tour-opérateur. Renseignement pris nous avons appris que c'est à proximité de Tolar Grande, et rêvions d'y aller. Aucun de nos guides n'en parle, ni le Routard, ni le Lonely Planet. Aucun des blogs de voyageurs que j'ai consultés avant notre départ n'en parle non plus. Du coup, nous sommes un peu perplexes...
Et, nous ne sommes pas déçus, dès l'entrée sur le site. Ici, pas de parc national, pas de gardes, pas de péage. Mais d'emblée, un paysage qui nous interloque. D'emblée, nous sommes sur une autre planète...
C'est très sauvage, très minéral, terriblement beau, grandiose, immense....
Nous parcourons d'abord la Gargantua del Diablo. Nous avons là des gorges qui n'en finissent pas, dans toute la palette des ocres.
Puis nous longeons le petit, mais très joli Salar del Diablo.
Et enfin, nous prenons la piste des 7 Cuervas.
L'ensemble nous prend pas mal de temps. On ferait des centaines de photos...
Nous y prenons notre repas de midi, et quittons le site dans l'après-midi, pour aller à San Antonio de Las Cobres.
Vidéo Tolar Grande - Argentine
Vidéo Tolar Grande : Photos - Argentine
La route est belle, nous sommes constamment au delà de 4000 mètres et passons même un col à 4560 mètres.
Nous arrivons à San Antonio en fin d'après-midi, dînons à l'hôtel De Las Nubes, et profitons ainsi de son wifi, et de son parking pour notre bivouac.
045-SP d'Atacama-Paso de Sico-vers Tolar Grande.
Mardi 15 décembre: San Pedro d'Atacama - lagunas Miscanti -Miniques.
Il fait toujours très beau et très chaud ( le thermomètre dépasse sans difficulté les 30 degrés l'après-midi, mais il y a de l'air, et c'est une chaleur sèche, donc très supportable). Nous parcourons le matin une partie du salar d'Atacama, pour faire le circuit qui relie les lagunas Cejar, Piedra et Tebenquiche. Les eaux turquoise des lagunes tranchent avec l'environnement à la fois très clair du sel, et vert pâle des herbes qui poussent dans la terre. C'est assez surprenant, et surtout très beau.
Nous nous arrêtons pour notre repas de midi au bord des ojos del salar, deux trous d'eau douce, assez proches et de forme circulaire, qui font penser à deux yeux.
Après la laguna Tebenquiche, nous prenons la direction du col Paso de Sico, qui fait la frontière avec l'Argentine.
La route est magnifique, passe près de la verte petite oasis qu'est la quebrada de Jere, traverse le tropique du capricorne et poursuit son ascension.
A partir de 3600 mètres, l'aridité cède le pas à la végétation, et c'est un vrai bonheur de découvrir des flancs de montagne verts et surtout parsemés de fleurs. A l'horizon, des sommets enneigés se découpent sur un ciel d'un bleu profond, nous apprécions beaucoup ce paysage.
Nous nous arrêtons à 4000 mètres d'altitude, avant d'arriver au parc des lagunas Miscanti et Miniques. En effet, on y accède par une piste fermée par une barrière, et gardée, et il est interdit d'y rester après 18 heures. Nous faisons donc un bivouac en montagne à 6 km de là, afin d'y être demain matin pour l'ouverture.
Mercredi 16 décembre: lagunas Miscanti et Miniques - frontière Argentine - sur la piste vers Tolar Grande.
Nous sommes quasiment les premiers à pénétrer sur le site ce matin, et avons donc tout l'espace pour nous. Les deux lagunas Miscanti et Miniques sont proches l'une de l'autre et on peut faire le circuit à pied. Le silence est impressionnant et ajoute encore à la magie du lieu. Nous passons la matinée à apprécier l'endroit.
A midi nous prenons notre repas au bord de la laguna Miniques. Ensuite les mini bus de touristes commencent à arriver avec les tour-opérateurs, c'est le moment de quitter les lieux.
Nous passons la frontière signalée uniquement par une borne, et faisons une dizaine de km avant d'arriver au poste de douane, là-haut, à 4000 m d'altitude, vraiment au milieu de nulle part. C'est un beau poste tout neuf et tout moderne sur territoire argentin. Les douaniers et la police chilienne et argentine sont là, tout se fait dans le même bâtiment. C'est très facile de passer de l'un à l'autre, leurs bureaux sont contigus et ils nous font passer de l'un à l'autre avec beaucoup de convivialité. Le passage est assez rapide, et le moins que l'on puisse dire est que tout le monde est particulièrement sympathique et gentil avec nous.
Nous revoilà donc en Argentine pour visiter la région au sud de Salta. Nous poursuivons après le poste de douane sur une centaine de km dans des contrées désertes et des paysages tout aussi désertiques mais beaux, en direction de Tolar Grande.
En fin d'après-midi, il nous reste encore beaucoup de km à faire, nous nous arrêtons à l'écart de la piste pour faire un bivouac.
Il fait toujours très beau et très chaud ( le thermomètre dépasse sans difficulté les 30 degrés l'après-midi, mais il y a de l'air, et c'est une chaleur sèche, donc très supportable). Nous parcourons le matin une partie du salar d'Atacama, pour faire le circuit qui relie les lagunas Cejar, Piedra et Tebenquiche. Les eaux turquoise des lagunes tranchent avec l'environnement à la fois très clair du sel, et vert pâle des herbes qui poussent dans la terre. C'est assez surprenant, et surtout très beau.
Nous nous arrêtons pour notre repas de midi au bord des ojos del salar, deux trous d'eau douce, assez proches et de forme circulaire, qui font penser à deux yeux.
Après la laguna Tebenquiche, nous prenons la direction du col Paso de Sico, qui fait la frontière avec l'Argentine.
La route est magnifique, passe près de la verte petite oasis qu'est la quebrada de Jere, traverse le tropique du capricorne et poursuit son ascension.
A partir de 3600 mètres, l'aridité cède le pas à la végétation, et c'est un vrai bonheur de découvrir des flancs de montagne verts et surtout parsemés de fleurs. A l'horizon, des sommets enneigés se découpent sur un ciel d'un bleu profond, nous apprécions beaucoup ce paysage.
Nous nous arrêtons à 4000 mètres d'altitude, avant d'arriver au parc des lagunas Miscanti et Miniques. En effet, on y accède par une piste fermée par une barrière, et gardée, et il est interdit d'y rester après 18 heures. Nous faisons donc un bivouac en montagne à 6 km de là, afin d'y être demain matin pour l'ouverture.
Mercredi 16 décembre: lagunas Miscanti et Miniques - frontière Argentine - sur la piste vers Tolar Grande.
Nous sommes quasiment les premiers à pénétrer sur le site ce matin, et avons donc tout l'espace pour nous. Les deux lagunas Miscanti et Miniques sont proches l'une de l'autre et on peut faire le circuit à pied. Le silence est impressionnant et ajoute encore à la magie du lieu. Nous passons la matinée à apprécier l'endroit.
A midi nous prenons notre repas au bord de la laguna Miniques. Ensuite les mini bus de touristes commencent à arriver avec les tour-opérateurs, c'est le moment de quitter les lieux.
Vidéo Laguna Miscanti - Chili
Sinon vous utilisez ce lien :
Nous allons récupérer la route qui monte au Paso Sico , afin de repasser la frontière vers l'Argentine. C'est vraiment une belle route qui grimpe là-haut, à quasiment 4609 mètres d'altitude pour passer le col. Nous longeons de petits salars et des lagunes. Le trajet nous plait énormément.Nous passons la frontière signalée uniquement par une borne, et faisons une dizaine de km avant d'arriver au poste de douane, là-haut, à 4000 m d'altitude, vraiment au milieu de nulle part. C'est un beau poste tout neuf et tout moderne sur territoire argentin. Les douaniers et la police chilienne et argentine sont là, tout se fait dans le même bâtiment. C'est très facile de passer de l'un à l'autre, leurs bureaux sont contigus et ils nous font passer de l'un à l'autre avec beaucoup de convivialité. Le passage est assez rapide, et le moins que l'on puisse dire est que tout le monde est particulièrement sympathique et gentil avec nous.
Nous revoilà donc en Argentine pour visiter la région au sud de Salta. Nous poursuivons après le poste de douane sur une centaine de km dans des contrées désertes et des paysages tout aussi désertiques mais beaux, en direction de Tolar Grande.
En fin d'après-midi, il nous reste encore beaucoup de km à faire, nous nous arrêtons à l'écart de la piste pour faire un bivouac.
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